Silence et Solitude


Si le soir je suis seule,
Je ne me pose plus de question pourquoi.
La solitude réelle n'existe pas ...
Rien, ni personne, ne peut m'imposer ce sentiment.
Comment pourrait-elle exister
Avec le virtuel ?
Alors, qui se sent seul(e) maintenant ?

Aller sur un chemin inconnue




Avoir peur, de ne savoir où aller.

Aucune peur peut nous arrêter.

L'inconnu est chaque jour un nouveau défi

à affronter. Y faire face

c'est un risque pris volontairement

parce qu'il faut y aller.

Alors, allons-y !


(moi)

Souffrance


Parfois je me demande
comment aider quelqu'un qui souffre ?

Y a-t-il une recette ?


Finalement, j'apprend et accepte :
Il n'y a pas de réponse toute faite,
elle n'est pas nécessaire.


L'indispensable est
ma disponibilité à écouter la souffrance de l'autre.

Jour et Nuit


Le soleil,
le bourreau,
la poussée des masses,

la routine de mourir
et mon cri de bête blessée
et c'est ainsi jusqu'à l'infini des fièvres
la formidable écluse de la mort bombardée
par mes yeux à moi-même aléoutiens
qui de terre de ver
cherchent parmi terre
et vers tes yeux de chair de soleil
comme un négrillon la pièce
dans l'eau où ne manque pas de chanter la forêt
vierge jaillie du silence de la terre
de mes yeux à moi-même aléoutiens
et c'est ainsi que le saute-mouton
salé des pensées hermaphrodites
des appels de jaguars
de source d'antilope de savanes
cueillies aux branches
à travers leur première grande aventure :
la cyathée merveilleuse
sous laquelle s'effeuille
une jolie nymphe
parmi le lait des mancenilliers
et les accolades des sangsues fraternelles.


Aimé Césaire,
Les armes miraculeuses, 1946 (extrait)

Pour vous empêcher de sombrer dans la folie chaque jour voici quelques conseils:




1. Sur votre heure de lunch, stationnez votre auto,

mettez des lunettes de soleil et pointez un séchoir à cheveux

vers les autos qui passent.
Regardez COMBIEN ralentisse


2. Appelez vous vous-même à l'intercom..

Ne déguisez pas votre voix !


3. Chaque fois que quelqu'un veut que vous fassiez quelque chose..

demandez lui s'il veut des frites avec ça..


4. Mettez du Decaf dans la machine à café du bureau pendant 3 semaines.

Quand tout le monde aura surmonté sa dépendance à la caféine.
Changez pour de l'Espresso


5. Dans l'espace MÉMO de tous vos chèques écrivez :
'Pour:Marijuana'


6. Sautillez dans le corridor plutôt que marcher.

Voyez combien de personnes vous regarderont de travers.


7. Au restaurant,quand vous sortez diner avec vos collègues.

Commander SÉRIEUSEMENT de l'eau DIÈTE


8. Quand vous allez aux : « commande à l'auto ».
Spécifiez que vous voulez la commande « pour apporter »


9. Chantez en choeur à l'opéra


10. Cinq jours à l'avance,

appelez vos amis pour leur dire que vous ne pourrez pas aller

au party car vous avez mal à la tête.


11. Quand l'argent sort du guichet automatique, mettez vous à crier :

J'ai gagné!!! J'ai gagné!!!


12. Quand vous quittez le Zoo.

Courrez vers le stationnement en criant :

Sauvez votre vie Ils sont tous hors des cages..!!!!!!


13. Dites à vos enfants au souper..

'Du à la crise économique,nous devons laisser partir l'un d'entre vous'



Et la dernière façon de ne pas sombrer dans la folie :


14. À la pharmacie,prenez une boite de condoms,

allez au comptoir et demandez où est la salle d'essayage..




Pour faire sourire quelqu'un

Lisez-lui tout ceci "Ça s'appelle de la .... THÉRAPIE"


" Un bon sourire est encore ce qui sèche le mieux les larmes. "

La reconnaissance du gamin

enfant Pictures, Images and Photos




Un jeudi gras, vers les trois heures après midi,
flânant sur les boulevards de Paris,
j'aperçus au coin du faubourg Poissonnière,
au milieu de la foule,
une de ces petites figures enfantines
dont l'artiste peut seul deviner la sauvage poésie.
C'était un gamin,
mais un vrai gamin de Paris ! ....
Cheveux rougeâtres bien ébouriffés,
roulés en boucle d'un côté,
aplatis ça et là, blanchis par du plâtre,
souillés de boue,
et gardant encore l'empreinte
des doigts crochus du gamin robuste
avec lequel il venait peut-être de se battre ;
puis, un nez qui n'avait jamais connu
de pacte avec les vanités mondaines du mouchoir,
un nez dont les doigts faisaient seuls la police ;
mais aussi une bouche fraîche et gracieuse,
des dents d'une blancheur éblouissantes ;
sur la peau, des tons de chair vigoureux,
blanc et bruns, admirablement nuancés de rouge.
Ses yeux, pétillants dans l'occasion,
étaient mornes, tristes et fortement cernés.
Les paupières, fournies de beaux cils
bien recourbés, avaient un charme indéfinissable...
Ô enfance ! ....

Vêtu à la diable,
insouciant d'une pluie fine qui tombait,
assis sur une borne froide
et laissant pendre ses pieds
imparfaitement couverts d'une chaussure
découpée comme le panneton d'une clé,
il était là ne criant plus :
-- 'A la chienlit ! ... lit !.. lit ! ....,
reniflant sans cérémonie.
Pensif comme une femme trompée,
on eût dit qu'il se trouvait là -- chez lui.
Ses jolies mains,
dont les ongles roses étaient bordés de noir,
avaient une crasse presque huileuse...
Une chemise brune, dont le col,
irrégulièrement tiré, entourait sa tête,
comme d'une frange,
permettait de voir une poitrine aussi blanche
que celle de la danseuse la plus fraîche
figurant dans un bal du grand monde...
Il regardait passer les enfants de son âge ;
et toutes les fois qu'un petit bourgeois
habillé en lancier, en troubadour,
ou vêtu d'une jaquette,
se montrait armé de la batte obligée,
sur laquelle était un rat de craie...
Oh ! alors... les yeux du gamin s'allumaient
de tous les feux du désir !...
L'enfance est-elle naïve ? me disais-je.
Elle ne sait pas taire ses passions vives,
ses craintes, ses espérances d'un jour !...

Je m'amusai pendant quelques minutes
de la concupiscence du gamin.
Oh ! oui; c'était bien une batte qu'il souhaitait.
Sa journée avait été perdue.
Je vis qu'il gardait l'empreinte
de plusieurs rats sur ses habits noirs.
Il avait le coeur gros de vengeance...
Ah ! comme ses yeux se tournaient
avec amour vers la boutique d'un épicier
dont les sébiles étaient pleines de fusées,
de billes ; et où, derrière les carreaux,
se trouvaient deux battes
bien crayeuses placées en sautoir.

-Pourquoi n'as-tu pas de batte ? ...
lui dis-je. Il me regarda fièrement,
et me toisa comme M. Cuvier doit mesurer
M. Geoffroy-Saint-Hillaire quand celui-ci
l'attaque inconsidérément à l'Institut.
-Imbécile ! ... semblait-il me dire,
si j'avais deux sous, ne serais-je pas riant,
rigolant, tapant, frappant, criant ? ...
Pourquoi me tenter ?...

J'allai chez l'épicier.
L'enfant me suivit attiré par mon regard
qui exerça sur lui la plus puissante des fascinations.
Le gamin rougissait de plaisir,
ses yeux s'animaient... Il eut la batte...

Alors, il la brandit ;
et, pendant que je l'examinais,
il m'appliqua, dans le dos d'un habit tout neuf,
le premier exemplaire d'un rat,
en criant d'une voix railleuse :
-'A la chienlit!...lit!...lit!...
Je voulus me fâcher.
Il se sauva en ameutant les passants
par ses clameurs rauques et perçantes...
-'A la chienlit!...lit!...lit!...
Dans cet enfant il y a tous les hommes !.....


Honoré de Balzac (La caricature, 11 novembre 1830)

Le pont Mirabeau

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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Guillaume Apollinaire (alcools)


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La Rose (Pierre de Ronsard : 1524 - 1585)

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Mignonne, allons voir si la rose



Qui ce matin avait éclose




Sa robe de pourpre au soleil




A point perdu cette vêprée




Les plis de sa robe pourprée




Et son teint au vôtre pareil.



Las ! voyez comme en peu d'espace,




Mignonne, elle a dessus la place,



Las, las ! ses beautés laissé choir !




O vraiment marâtre Nature




Puisqu'une telle fleur ne dure




Que du matin jusque au soir !





Donc si vous me croyez, mignonne,




Tandis que votre âge fleuronne




En sa plus verte nouveauté,




Cueillez, cueillez votre jeunesse :




Comme à cette fleur la vieillesse




Fera ternir votre beauté.







(Odes 1,17)







Lequel es-tu ?

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Photobucket Une carotte,

un oeuf et une tasse de café...

Tu ne verras plus jamais une tasse de café de la même façon.

Une jeune femme visite sa mère et lui parle de sa vie et comment elle a de la difficulté à passer à travers chaque journée. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir et elle envisage d'abandonner. Elle est tellement fatiguée de se battre continuellement. Elle a l'impression que lorsqu'un problème est résolu, un nouveau se présente.

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Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les place sur les ronds du poêle à feu élevé. L'eau se met à bouillir rapidement. Dans la première casserole, la mère ajoute des carottes. Elle met des oeufs dans la deuxième casserole, et dans la troisième, elle met des grains de café moulu. Elle laisse reposer et bouillir, sans dire un mot.

Au bout de 20 minutes, elle ferme le feu. Elle égoutte les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les met dans un bol. Finalement, elle vide le café dans un bol. Se tournant vers sa fille, elle demande :

'Dis-moi ce que tu vois ?'
"Des carottes, des oeufs et du café", répond la fille.


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Sa mère lui demande de se rapprocher des carottes. La fille se rapproche et note que les carottes sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un oeuf et de briser la coquille, ce que fait la fille.

Cette dernière observe alors que l'oeuf est dur.

Finalement, la mère demande à sa fille de goûter au café. La fille sourit en goûtant à l'arôme riche du café. La fille lui demande ensuite :
'Qu'est-ce que ça signifie, maman ?'

Sa mère lui explique que chacun de ces objets a fait face à la même adversité : de l'eau bouillante. Chacun a réagi différemment. Les carottes sont arrivées fortes et dures. Cependant, après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramollies et sont devenues faibles. Les oeufs étaient fragiles. Leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur, mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont devenus plus durs à l'intérieur. Les grains de café moulu étaient uniques, quant à eux. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.



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'Lequel es-tu ?, demande la mère à sa fille. 'Quand l'adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?' Souviens-toi de ceci : Lequel suis-je ? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l'adversité ?


Suis-je un oeuf qui débute avec un coeur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe ? Ai-je un esprit fluide, mais après un décès, une rupture, une difficulté financière ou un autre défi, suis-je devenu plus dur et fermé ? Est-ce que ma coquille se ressemble, mais du côté intérieur, suis-je amer et dur avec un esprit rigide et un coeur de pierre ? Ou suis-je un grain de café ? Le grain, en fait, change l'eau chaude, la circonstance qui amène la douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être les pires, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi.


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Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés sont les plus grandes, est-ce que tu t'élèves à un autre niveau ? Comment gères-tu l'adversité ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?

Puisses-tu avoir suffisamment de joie pour te rendre doux, suffisamment de défis pour te rendre fort, suffisamment de peines pour te garder humain, et suffisamment d'espoir pour te garder heureux.

Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout; ils ne font que ressortir le meilleur de tout ce que la vie met sur leur route. L'avenir le plus clair sera toujours basé sur un passé oublié ; tu ne peux pas aller de l'avant dans la vie à moins de laisser aller les blessures et tracas du passé.


Quand tu es né, tu pleurais et les gens autour de toi souriaient.

Vis ta vie pour qu'à la fin, sois celui qui sourit quand tout le monde autour de toi pleure.


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Quel que soit votre croix,
quelle que soit votre douleur,
Il y aura toujours du soleil après la pluie.
Peut-être vous pouvez trébucher,
peut-être même chuter,
Mais Dieu est toujours prêt,
pour répondre à votre appel.
Il voit chaque chagrin, et connaît chaque larme,
Un mot de ses lèvres peut calmer toute tempête...

Vos douleurs peuvent s'attarder,
tout au long de la nuit ,
mais soudainement disparaître,
dans la première lumière de l'aube...
Le Sauveur attend, quelque part en haut ,
Pour vous donner Sa Grâce,
et répandre sur vous Son Amour...
Quelle que soit votre croix,
quelle que soit votre douleur,
Dieu envoie toujours des arcs-en ciel,
après la pluie...
Pour sortir de la difficultés,
passez par lui !


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Une main tendue, lorsque rien ne va.
Une main perdue, toi tu me la retiens.
Chaleureuse tu me rassures.
Ma tristesse c'est transformée en bonheur.



Main tendresse, sois là pour celui, qui en a besoin.
Main tendresse, rends-moi riche de service
Bonté, qu'à mon tour je puisse suivre ton exemple.


Merci, merci à toi mon ami(e)
Présence rassurante
Apaisante